photo: Yves Lacombe Minna Re Shin est une vedette montante de la scène classique canadienne. Cette jeune pianiste polyvalente a gagné l’enthousiasme par son répertoire très diversifié, allant des oeuvres baroques aux oeuvres contemporaines les plus innovatrices. Bénéficiaire de nombreux prix et bourses, y compris ceux du Conseil des Arts du Canada, du Conseil des Arts et des Lettres du Québec, et FACTOR (The Foundation to Assist Canadian Talent On Records), elle subjugue le public par sa virtuosité, sa maturité artistique, sa présence sur la scène, et une rare sensibilité. Critiques et spectateurs, ici et à l’étranger, se sont extasiés sur ses interprétations « intenses », « inspirantes » et « dynamiques », d’ailleurs remarquées par le légendaire pianiste russe Lazar Berman qui a souligné « le grand talent » de Minna Re Shin.
Née à Montréal, Minna Re Shin entreprend l’étude du piano dès l’âge de six ans. Elle termine ses études au Conservatoire royal de musique de Toronto avec les plus grands honneurs, décrochant le diplôme A.R.C.T. (Associateship of the Royal Conservatory of Music), la médaille d’or et la bourse Helen Tough Murray. Ensuite, elle poursuit sa formation musicale à l’Université Temple de Philadelphie grâce à une bourse importante décernée par cette institution, puis à l’Université McGill où elle a rapporté un baccalauréat en interprétation solo avec la mention Grande Distinction et s’est placée première de sa classe à l’âge de dix-neuf ans. Ensuite, à la même institution, elle a obtenu une maîtrise en interprétation solo, encore avec la mention Grande Distinction. Elle est aujourd’hui titulaire d’un doctorat en interprétation de l’Université de Montréal, où elle s’est spécialisée dans le répertoire du XXe siècle, et d’un doctorat en théorie de la musique de l’Université McGill, où elle s’est principalement intéressée à la musique du XIXe siècle. Les professeurs avec qui elle a travaillé, citons Charles Reiner, Alain Lefévre, Anton Kuerti, Menahem Pressler, Lazar Berman, et Sergei Dorensky.
photo: Yves Lacombe Minna Re Shin s’est distinguée lors de nombreux concours nationaux et internationaux. Elle a notamment remporté le premier prix au Concours de l’Orchestre symphonique de Montréal en 1990 et au Concours de musique du Canada en 1980 et 1984. En 1988, elle a gagné le premier prix, catégorie piano, de même que le Grand Prix surmontant toutes les catégories instrumentales au Concours national de musique. Lauréate du Concours international Concertino Praga en 1984, elle a été invitée par le gouvernement tchécoslovaque pour effectuer une tournée en Tchécoslovaquie. En outre, elle a été lauréate du Concours international de Stravinsky en 1985.
Depuis son début solo à l’âge de dix ans avec l’Orchestre symphonique de Montréal sous la direction de Mario Duschenes, cette jeune artiste s’est produite en Amérique du Nord, en Europe, en Australie, et en Chine. Elle a reçu de très grands éloges, tant lors de ses récitals, que comme soliste en concert avec plusieurs orchestres dont l’Orchestre symphonique de Montréal, l’Orchestre de chambre de Montréal, et l’orchestre de chambre I Musici de Montréal, sous la direction de chefs tels que Charles Dutoit, Marc David, et Timothy Vernon. Minna Re Shin a été invitée à participer à plusieurs conférences de musique et festivals dont le Nordic Contemporary Music Festival à Montréal. Lors de ce dernier festival, elle a interprété, en première canadienne, le Concerto pour piano no. 4 du compositeur finnois Mikko Heinio avec les McGill Chamber Singers et la McGill Sinfonietta, sous la direction d’Iwan Edwards. Elle s’est produite dans le cadre de différents colloques musicaux, notamment à la Music Theory Midwest Conference et à la Feminist Theory and Music 4 Conference, en Virginie, où elle a donné un récital-conférence consacré à la Sonate en si mineur de Liszt. En outre, elle a été invitée à donner des cours de maître aux universités importantes et écoles importantes spécialisées dans les arts au Canada, en Australie, et en Chine.
photo: Yves Lacombe Minna Re Shin s’est souvent produite à la radio et à la télévision depuis ses débuts radiophoniques à Radio-Canada, à l’âge de dix ans. Depuis lors, beaucoup de ses prestations ont été diffusées sur l’ensemble des réseaux de Radio-Canada et de la CBC. Elle a également été invitée à de nombreuses émissions de télévision et notamment à l’émission de variétés de René Simard en 1985. Son premier récital en Chine, en 2002, a été diffusé dans toute la région de Pékin par le réseau CCTV.
Le CD de début de Minna Re Shin, consacré à des sonates pour piano de Haydn sur étiquette productions ombú, a été lancé récemment et fut salué avec enthousiasme, par le public et les critiques. Le Journal de Montréal l’a acclamé « une grande interprète avec beaucoup de sensibilité et d’intelligence », Ici Montréal l’a loué sa « belle prestation », et le compositeur canadien Andrew MacDonald a remarqué que « cet enregistrement est un vrai trésor ». Après le succès de cet enregistrement, elle a entrepris un projet d’enregistrement multi avec ombú. Son deuxième album solo, Images & Ballades qui consiste des oeuvres de compositeurs canadiens Alain Payette et Jean Coulthard, a éte lancé en printemps 2007.
Critiques
« un récital de piano des plus fascinants et captivants … une démonstration envoûtante ponctuée de contrastes saisissants où [Minna Re Shin] se montre dès le début en pleine possession de ses dons d’interprète créatrice. » – Bengt Hambraeus, compositeuret précédent critique de musique de la Corporation de l’émission suédoise
« Une grande pianiste … au piano [Minna Re Shin] déborde de dynamisme. Ses auditoires sont fascinés autant par sa puissance physique que par son expression artistique. » – Accès Laurentides
« … la révélation d’une jeune pianiste d’origine orientale, Minna Re Shin. L’articulation est parfaite, mais ce sont surtout les qualités musicales et expressives (…) qu’on admire: musicalité, contrôle, jeu tour à tour viril et caressant, dosage nuancé des dynamiques, maturité. » – La Presse
« … l’immense talent de Minna Re Shin, le sérieux de son travail, et l’intelligence de sa perception musicale. » – Alain Lefèvre
«[Minna Re Shin] compte parmi les musiciens les plus accomplis du Canada. Née et élevée à Montréal, cette jeune femme de talent joue du piano avec tant de maîtrise technique et de musicalité que ses interprétations semblent émaner de la pensée du compositeur… sa virtuosité et ses dons musicaux respirent l’honnêteté et l’aisance, et témoignent d’une profonde intelligence de l’oeuvre interprétée.» – Andrew MacDonald, compositeur